Depuis la publication par Evariste Boshaba, le secrétaire général du PPRD, le
Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie du président Joseph
Kabila, d'un ouvrage défendant la révision constitutionnelle, plusieurs secteurs
congolais prêtent au président Kabila l'intention de briguer un troisième
mandat.
Le débat sur une éventuelle révision constitutionnelle est très animé au sein
de l’opinion. A Lubumbashi, les expressions «Touche pas » comme
« Touche pas à ma Constitution » est devenu une sorte de salutation
pour de nombreuses personnes. Comme l'explique un jeune Katangais : « A
Lubumbashi, les jeunes n’y voient pas d’intérêt (à un nouveau mandat
NDLR), en particulier puisque ça fait déjà deux mandats où il n’y a pas eu
grand-chose à se mettre sous la dent et un troisième mandat, qu’apporterait-il
de plus? »
Dans la capitale Kinshasa, les membres de la Majorité présidentielle (MP) essayent de rassurer leurs concitoyens sur les bonnes intentions du président Joseph Kabila. Le député de la Majorité présidentielle, Francis Kalombo explique : « Joseph Kabila c’est un homme de parole, il ne va pas modifier la Constitution. » Pourtant, lors des dernières élections, une disposition concernant le nombre de tours a été changée. « Bien sûr, assure à RFI Francis Kalombo, cette disposition d’abord n’était pas verrouillée et là en plus, si nous l'avons modifiée, c’est simplement parce qu’il n’y avait pas de moyens pour organiser les élections. »
Par RFI
Dans la capitale Kinshasa, les membres de la Majorité présidentielle (MP) essayent de rassurer leurs concitoyens sur les bonnes intentions du président Joseph Kabila. Le député de la Majorité présidentielle, Francis Kalombo explique : « Joseph Kabila c’est un homme de parole, il ne va pas modifier la Constitution. » Pourtant, lors des dernières élections, une disposition concernant le nombre de tours a été changée. « Bien sûr, assure à RFI Francis Kalombo, cette disposition d’abord n’était pas verrouillée et là en plus, si nous l'avons modifiée, c’est simplement parce qu’il n’y avait pas de moyens pour organiser les élections. »
Par RFI
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